Eté 1998: Des Roms viennent de se faire expulser des abords du stade de Saint Denis et se sont réfugiés dans une friche industrielle à Saint- Ouen. Comme tout le monde, je me demande comment vivent ces nouveaux mendiants qui débarquent dans les pays les plus riches de la nouvelle Europe. Les premiers contacts se font sans appareil photo au départ. Au fil du temps, je commence mon reportage en réalisant des portraits des membres de toutes les familles tsiganes. Le passage obligé pour qu’ils arrivent à m’oublier.
Novembre 1998: je m’installe dans une caravane à leurs côtés et parviens à me faire oublier. J’accompagne les Roms dans leur périple quotidien; la gare du Nord, les Champs –Elysées, les toilettes publiques, le métro, la collecte de l’eau, les veillées. Autant d’instants privilégiés où, malgré la barrière du langage, le contact s’est établi.
Novembre 1998: je m’installe dans une caravane à leurs côtés et parviens à me faire oublier. J’accompagne les Roms dans leur périple quotidien; la gare du Nord, les Champs –Elysées, les toilettes publiques, le métro, la collecte de l’eau, les veillées. Autant d’instants privilégiés où, malgré la barrière du langage, le contact s’est établi.
