7 jours à Quai. Réfugiés en Grèce .

Sept jours pile, c’est le temps qu’a passé la photographe Diane Grimonet sur le quai E1 du port du Pirée, à Athènes. C’était en mars 2016 .Prenant le contre-pied de la plupart des médias, elle n’est pas allée à Idoméni, un village à la frontière entre la Grèce et la Macédoine qui a beaucoup concentré l’attention. “Au Pirée, les réfugiés sont à la fois les oubliés des gouvernements mais aussi les oubliés des médias”. Les clichés ramenés témoignent donc de cette vie oubliée, là où débarquent de nombreux réfugiés venus de Syrie ou encore d’Afghanistan. “Ils attendent, ils sont entassés comme du bétail. C’est terrible! Ces gens sont épuisés, fatigués. Il y a énormément d’enfants, des femmes seules, des personnes âgées, avec leurs valises et leurs couvertures de survie.” Les images montrent sans détour mais sans apitoiement les conditions de vie de ces personnes qui sont venues s’échouer sur les côtes d’une Europe qui leur ferme ses portes.